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Que de tristesse au fond des yeux !
Et tant de pleurs !.. Mais tant de haine !
Le soleil est si radieux !
Mais nulle joie… Et tant de peine !
Terreur et faim pour souveraine,
Voilà le lot de chaque jour…
Faut-il mourir, tous, par centaines,
Pour que la paix soit de retour ?N’invoquez plus ainsi vos dieux !
Ils se rient bien de vos rengaines !
Ce massacre est trop odieux !
Bien trop de sang rougit la pleine !
Ne récitez plus de neuvaines !
Rassemblez les gens alentour !
Du village et des grands domaines…
Pour que la paix soit de retour.Et que vos chants mélodieux
Retrouvent des vigueurs soudaines,
Pour vous guider, victorieux,
Reprenez donc en main les rênes !
Oubliez ces heures malsaines !
Il est temps de battre tambour !
Négligez vos rancœurs anciennes,
Pour que la paix soit de retour !Envoi :
Peuples ! Brisez enfin vos chaînes !
On peut aussi croire à l’Amour !
Reniez donc toutes vos haines…
Pour que la paix soit de retour.
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Août ...
Reine des étés et des moissons .
Souveraine de la lumière .
Mais aussi des volets clos et des chemins secrets .
Impératrice de l'ombre , l'ombre la plus forte ,
celle que donnent seuls le soleil au zénith et les grosses chaleurs .
Signe du Lion ...
Amour d’été
Ce mythe
D’automne
Effrite
Cet homme
Parler d’amour
D’été fini
D’image, t’as pour
L’espoir, tu nies
Supplice indélébile
Me tombe dans une folie
Tu me prends pour débile
Toi ma douce jolie
Laisse cette tradition maudite
Elle n’est faite que pour les autres
Je ne veux pas que l’on se quitte
L’amour sera toujours nôtre
Aucune diminution de la passion
Aucun sentiment ne seront en cavale
Nous survivrons aux dernières moissons
Même aux bourrasques de vent hivernal
Nous nous réchaufferons durant les moments froids
Hiberner jusqu'à la belle lueur du printemps
Nous nous chasserons sans tuer la très chère proie
Notre relation aimer traversera le temps
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pititès fleûrs.
Pititès fleûrs doûce kipagnèye
k’on veût r’flori cwand r’vint l’bon tins.
Vos-èstez l’royinne dèl prêreye
Et tot l’afrès di nos djardins
Vos-avez chaskeun’voss lingadje
K’ac’sègne li doûceûr ou l’bèté.
Sovint d’lamour vos-èstez l’gadje
Pititès fleûrs on deût v’s-inmer.
Georges Paulus
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Je suis assise au fond, tréfonds
De ma maison de solitude
Avec au cœur la certitude
Du désespoir le plus profond.Dans ma maison de solitude
Sans fenêtres… Je me morfonds
Les jours et les nuits je confonds,
Je croule sous la lassitude.Mais en grimant ce grand miroir,
Pour inventer une fenêtre !
Puis t’appelant de tout mon être,
Ne pourrais-je t’apercevoir ?Alors malgré le faible espoir
De seulement te reconnaitre
Je sens un grand bonheur renaître
Du seul désir de te t’entrevoir.J’ouvre alors tout grand le miroir
Et par cette haute fenêtre
Entre un soleil qui vient de naître
D’un ultime et puissant vouloir.Je ne reste plus au fin fond
De ma maison de solitude.
Maintenant j’ai la certitude
De t’entrevoir près de la font.
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Je ne veux rien… Rien que ta main,
Quand je te vois sur mon chemin.
Je ne veux rien que ton image
Et un sourire à ton visage…
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Les saisons de l’infidélité
En début de printemps les nouvelles amours…
Avec les même mots et les mêmes toujours,
Dans de nouveaux baisers, au même goût de miel
Et un nouveau regard, pour contempler le ciel.Ce même ciel, témoin de ma folle promesse,
Du murmure des mots, tous empreints de tendresse,
Que la phrase ébauchée a laissés en suspens…
De l’aimée un soupir, que mon baiser suspend.Tel mon ami Pierrot qui me prête sa plume
J’écrirai dans la nuit, sur un voile de brume,
Des mots simples et doux, qu’elle ne lira pas…
…Et que je froisserai dans le creux de ses bras..Mais je pense à l’automne et j’ai peur de l’orage !
Et du jour qui verra tourner l’ultime page,
De ce roman d’amour, qu’il me plait d’inventer
Et qu’au clair de son cœur, je me joue à chanter…Et à l’hiver chagrin… Avec mes mêmes larmes,
Quand sa même froideur, fera baisser mes armes…
Mais avant les frimas, nous fêterons l’été,
Qui verra refleurir mon cœur désenchanté.
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Si je te disais.
Si je te disais, l’air mystérieux
Et tout en baissant gauchement les yeux,
Pourquoi je m’éveille, aux heures du rêve
Et jusqu’à l’instant où la nuit s’achève !Si je te disais tout ce qui de moi
S’exhale la nuit en rêvant à toi,
Que penserais-tu, ma Petite Chose,
Si je te disais ?! Mais voilà, je n’ose…Te dire tout haut… Ni même tout bas…
Si je te disais… Que je n’ose pas,
Lorsque près de moi je te vois sourire,
Non ! Je n’ose pas ! Pas même te dire…Tous ces mots gravés au fond de mon cœur.
Ces mots qui parfois l’étreignent de peur :
Mon amour profond, ma tendresse insigne,
Pour ce don de toi, dont je suis indigne.Si je te disais… Tu comprendrais mieux
Qu’il est bon parfois d’être silencieux,
D’oublier les mots, par trop terre à terre…
Tu comprendrais mieux, qu’il vaut mieux se taire…
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Je t'aime, je t'aime de façon inexplicable,
de façon inavouable, de façon contradictoire.
Je t'aime, avec tous mes nombreux états d'âme
mes perpétuels changements d'humeur,
pour tout ce que tu sais déjà, le temps, la vie, la mort.
Je t'aime... avec le monde que je ne partage pas,avec les gens que je ne comprends pas,
avec mon âme ambivalente, avec mes actes incohérents,
avec la fatalité du destin, avec la conspiration du désir,
avec l'ambiguïté des faits.
Même lorsque je te dis que je ne t'aime pas, je t'aime,
Même lorsque je te trompe, je ne te trompe pas, au fond,je mets au point un plan pour mieux t'aimer.
Je t'aime... sans réfléchir, inconsciemment, irresponsablement,spontanément, involontairement, par instinct,
par impulsion, irrationnellement.
En effet je n'ai pas d'arguments logiques ni même improviséspour expliquer cet amour que je ressens pour toi,
qui a mystérieusement surgi du néant,
qui n'a rien résolu par miracle, et qui miraculeusement,
petit à petit, avec trois fois rien a amélioré le pire de moi.
Je t'aime, je t'aime avec un corps qui ne pense pas,avec un coeur qui ne raisonne pas, avec une tête qui ne coordonne pas.
Je t'aime incompréhensiblement, sans me demander pourquoi je t'aime,
sans que cela m'importe de savoir pourquoi t'aimer,
sans me questionner sur cet amour.
Je t'aime sincèrement parce que je t'aime,
moi-même je ne sais pas le pourquoi de cet amour.
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Et Victor Hugo pour saluer le printemps !
Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire !
Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire,
Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis !
Les peupliers, au bord des fleuves endormis,
Se courbent mollement comme de grandes palmes ;
L’oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ;
Il semble que tout rit, et que les arbres verts
Sont joyeux d’être ensemble et se disent des vers.
Le jour naît couronné d’une aube fraîche et tendre ;
Le soir est plein d’amour ; la nuit, on croit entendre,
A travers l’ombre immense et sous le ciel béni,
Quelque chose d’heureux chanter dans l’infini.
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