• Parfum d'enfance ...

    On a tous un banc, un arbre, une rue 
    Où l'on a bercé nos rêves 
    On a tous un banc, un arbre, une rue 
    Une enfance trop brève. 


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  •  

    J’ai tenté d’oublier la douceur de ton corps,
    La chaleur de ta bouche à laquelle j’aspire…
    J’ai vraiment essayé mais mon désir empire,
    Au plus profond de moi je t’espère très fort !

    Je ne sais pas vraiment, ce qu’il faudrait te dire,
    Je ne sais même pas, quels sont mes sentiments…
    Je ne sais qu’une chose : Il est bien déroutant,
    Que ta présence soit tout l’air que je respire !

    Je voudrais avec toi, bien plus qu’une aventure,
    Tout en ne sachant pas vraiment, ce que je veux…
    Je rêve de passer ma main dans tes cheveux,
    Mais j’ai le cœur meurtri, de tant d’égratignures !

    J’ai peur que tu te ris en repoussant ma main
    Que je ne sois jamais, rien d’autre que l’amie,
    Celle qui te comprend, qui te berce endormie…
    Mais ignore le gout de ta bouche carmin.

    Puis-je au moins espérer cette petite place,
    Que je désire tant, dans ta vie et ton cœur ?
    J’ai tout au fond de moi, tellement de bonheur,
    Quand dans les bras tu dors… Ma mie es-tu de glace ?

    Ma mie es - tu de glace ...


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  • Déraison...

    Il ne faut jamais trop s'attacher aux gens. Ils nous bercent d'illusions. Noyé de leur tendre parole et de leur mots doux, ils nous rendent accroc et paradoxalement heureux. Et l'instant qui suit, ils s'en vont, seul la douleur nous envahi. Les souvenirs. Les larmes. La tristesse. Et notre vie vide qui continue. 

     

    Loin de toi , mon cœur n'est plus qu'une horloge qui compte les secondes qui me sépare du moment ou je vais te revoir .

     

    Déraison. 

    Si je t’avais connue alors de tes vingt ans !
    Si je t’avais connue à l’heure où l’on peut croire,
    Qu’un grand amour n’est pas une façon de boire…
    Si je ne m’étais pas déjà cassé les dents.

    Si ma vie écrivait moins de mais… Moins de si…
    Moins de rires trop creux, moins de larmes amères…
    Moins si....Moins tant…Moins Toi. Me serais-tu si chère?
    Si tu n’étais pas toi… Si je n’étais pas… Si.

    Si tu m’avais connue, avec au sein l’enfant,
    À qui j’ai tout donné, pour qu’il devienne un homme…
    Si tu m’avais connue alors du temps d’avant…
    T’aurais-je aimée autant ? T’aurais-je aimée, en somme ?

    Si je n’étais pas moi, si tu n’étais pas belle,
    Si nous n’étions pas nous, s’il ne pleuvait qu’en mai…
    S’il faisait toujours beau, si j’étais moins cruelle…
    Amour rimerait-il encore avec… Jamais ?..

     

     


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  • L'aurore ...

     

     

     

     

    L’aurore. (Sonnet)

    Lorsque la nuit se meurt et que paraît l’aurore,
    Que lentement, à l’est, s’illuminent les cieux,
    Je sors en mon jardin, pour réjouir mes yeux
    Des perles de rosée, au bord du photophore.

    Une pâle fleurette à peine vient d’éclore…
    De la source, on entend le chant mélodieux…
    Dans un charme, un oiseau lance son cri joyeux…
    Et le ciel lentement se teinte, se colore.

    D’un fier « Cocorico ! », là-bas, dans le lointain,
    Un coq salut le jour, qui demeure incertain
    Et qui semble hésiter à conquérir ce monde.

    Une légère bise accroche, sur mon front,
    Un pétale de fleur emporté par la ronde
    Du vent, qui le reprend d’un revirement prompt


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  • Les saisons de l’infidélité (alexandrin)

En début de printemps les nouvelles amours…
Avec les même mots et les mêmes toujours,
Dans de nouveaux baisers, au même goût de miel
Et un nouveau regard, pour contempler le ciel.

Ce même ciel, témoin de ma folle promesse,
Du murmure des mots, tous empreints de tendresse,
Que la phrase ébauchée a laissés en suspens…
De l’aimée un soupir, que mon baiser suspend.

Tel mon ami Pierrot qui me prête sa plume
J’écrirai dans la nuit, sur un voile de brume,
Des mots simples et doux, qu’elle ne lira pas…
…Et que je froisserai dans le creux de ses bras..
 
Mais je pense à l’automne et j’ai peur de l’orage !
Et du jour qui verra tourner l’ultime page,
De ce roman d’amour, qu’il me plait d’inventer
Et qu’au clair de son cœur, je me joue à chanter…

Et à l’hiver chagrin… Avec mes mêmes larmes,
Quand sa même froideur, fera baisser mes armes…
Mais avant les frimas, nous fêterons l’été,
Qui verra refleurir mon cœur désenchanté.

Paule Montsailand
     
     
     
     
     
     

     

    Les saisons de l’infidélité

    En début de printemps les nouvelles amours…
    Avec les même mots et les mêmes toujours,
    Dans de nouveaux baisers, au même goût de miel
    Et un nouveau regard, pour contempler le ciel.

    Ce même ciel, témoin de ma folle promesse,
    Du murmure des mots, tous empreints de tendresse,
    Que la phrase ébauchée a laissés en suspens…
    De l’aimée un soupir, que mon baiser suspend.

    Tel mon ami Pierrot qui me prête sa plume
    J’écrirai dans la nuit, sur un voile de brume,
    Des mots simples et doux, qu’elle ne lira pas…
    …Et que je froisserai dans le creux de ses bras..

    Mais je pense à l’automne et j’ai peur de l’orage !
    Et du jour qui verra tourner l’ultime page,
    De ce roman d’amour, qu’il me plait d’inventer
    Et qu’au clair de son cœur, je me joue à chanter…

    Et à l’hiver chagrin… Avec mes mêmes larmes,
    Quand sa même froideur, fera baisser mes armes…
    Mais avant les frimas, nous fêterons l’été,
    Qui verra refleurir mon cœur désenchanté.

     


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    Les chansons à dudu ...

     

     

    Mon ami Patrick ...

     

    "Henri IV a déclaré que Paris valait bien une messe.
    J’estime pour ma part que Dudu valait bien une chanson.
    Je l’ai écrite.
    La voici pour vous."

    Les chansons à Dudu
    Paroles et musique: Patrick Dewez

    Elles te passent par la tête et n’en ressortent plus
    elles t’invitent à la fête que tu n’attendais plus
    elles se prennent elles se goûtent, comme un fruit défendu
    quand c’est qu’on les écoute, les chansons à Dudu
    Elles sentent bon la terre, l’amour et l’amitié
    elles sentent un peu la bière et la pluie sur l’été
    ami ne cherche plus, faut pas qu’tu sois mouru
    si tu n’as pas connu les chansons à Dudu

    Tu t’y réchaufferas, les soirs de vague à l’âme
    tu y crois’ras tes joies, tes révoltes et tes larmes
    tu t’y reconnaitras, comme elles t’ont reconnu
    parc'qu' qu’elles ne trichent, pas les chansons à Dudu
    Elles voyagent sans un sou, qu’il neige ou bien qu’il vente
    elles s’en vont n’importe où, partout où on les chante
    elles peuvent pas s’empêcher de flâner en chemin
    pour mieux se partager les chansons à l’Indien

    Elles te feront veiller jusqu’au lever du jour
    elles te feront chialer et marrer tour à tour
    tu t’sentiras moins seul, elles ne te lach’ront plus
    avec tous leurs coups d’gueule, les chansons à Dudu
    Les chansons à Dudu, c’est de la dynamite
    et des coups d’pied au cul à ceux qui les méritent
    elles ont bien du talent et toujours du panache
    avec les charlatans, les chansons à l’Apache

    Si tu veux les chanter, décroche ta guitare
    tu pourras les jouer, matin midi et soir
    tu t’y us’ras les doigts, elles te bouff’ront tout cru
    comme d’autres avant toi , les chansons à Dudu
    Mais si tu sais y faire, si tu la joues modeste
    elles seront sans manières et elles feront le reste
    va pas jou'er les malins, les musiques à l’Indien
    ça fait pipi trop loin pour les gratteurs moyens

    Les chansons ne meurent pas, elles dorment dans des tiroirs
    Et n'en ressortent pas, certains cas mis à part
    j’te parie qu’tôt ou tard ,elles n’en finiront plus
    d’habiter ta mémoire, les chansons à Dudu
    Tu verras ce jour-là, tous les laissés pour compte
    marcheront sur tes pas pour entrer dans la ronde
    tu verras ce jour-là, affamés et goulus
    on se rechantera les chansons à Dudu


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    Tu viens de tuer cupidon ...

     

    Tu viens de tuer Cupidon…
    Il est tombé, repliant ses ailes
    Et son arc a roulé, comme ses flèches,
    Dans le torrent des larmes,
    Des amantes oubliées…

    Il est mort l’angelot au sourire charmeur.
    Ses flèches de vermeil n’atteindront plus jamais mon cœur…

    Et si un jour, pour d’autres yeux,
    Je devais redire « Je t’aime ! »
    Que l’âme du divin défunt,
    De ce parjure, ne prenne pas ombrage…

    Ces mots ne seront rien de plus, qu’un bouquet de pensées,
    Qu’en hommage, je poserai sur sa tombe.

     


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    Liberté j'écris ton nom ...

     

    Liberté

    Sur mes cahiers d’écolier
    Sur mon pupitre et les arbres
    Sur le sable sur la neige
    J’écris ton nom

    Sur toutes les pages lues
    Sur toutes les pages blanches
    Pierre sang papier ou cendre
    J’écris ton nom

    Sur les images dorées
    Sur les armes des guerriers
    Sur la couronne des rois
    J’écris ton nom

    Sur la jungle et le désert
    Sur les nids sur les genêts
    Sur l’écho de mon enfance
    J’écris ton nom

    Sur les merveilles des nuits
    Sur le pain blanc des journées
    Sur les saisons fiancées
    J’écris ton nom

    Sur tous mes chiffons d’azur
    Sur l’étang soleil moisi
    Sur le lac lune vivante
    J’écris ton nom

    Sur les champs sur l’horizon
    Sur les ailes des oiseaux
    Et sur le moulin des ombres
    J’écris ton nom

    Sur chaque bouffée d’aurore
    Sur la mer sur les bateaux
    Sur la montagne démente
    J’écris ton nom

    Sur la mousse des nuages
    Sur les sueurs de l’orage
    Sur la pluie épaisse et fade
    J’écris ton nom

    Sur les formes scintillantes
    Sur les cloches des couleurs
    Sur la vérité physique
    J’écris ton nom

    Sur les sentiers éveillés
    Sur les routes déployées
    Sur les places qui débordent
    J’écris ton nom

    Sur la lampe qui s’allume
    Sur la lampe qui s’éteint
    Sur mes maisons réunies
    J’écris ton nom

    Sur le fruit coupé en deux
    Du miroir et de ma chambre
    Sur mon lit coquille vide
    J’écris ton nom

    Sur mon chien gourmand et tendre
    Sur ses oreilles dressées
    Sur sa patte maladroite
    J’écris ton nom

    Sur le tremplin de ma porte
    Sur les objets familiers
    Sur le flot du feu béni
    J’écris ton nom

    Sur toute chair accordée
    Sur le front de mes amis
    Sur chaque main qui se tend
    J’écris ton nom

    Sur la vitre des surprises
    Sur les lèvres attentives
    Bien au-dessus du silence
    J’écris ton nom

    Sur mes refuges détruits
    Sur mes phares écroulés
    Sur les murs de mon ennui
    J’écris ton nom

    Sur l’absence sans désir
    Sur la solitude nue
    Sur les marches de la mort
    J’écris ton nom

    Sur la santé revenue
    Sur le risque disparu
    Sur l’espoir sans souvenir
    J’écris ton nom

    Et par le pouvoir d’un mot
    Je recommence ma vie
    Je suis né pour te connaître
    Pour te nommer

    Liberté.


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  • Les jours enfuis ...

     

     

     

    Les jours enfuis.

    Dans un recoin de mon grenier,
    Caché derrière une valise,
    Dans un carton, sous un panier,
    J’ai découvert…Quelle surprise !
    Tout un paquet de vieux courrier.

    Lettre jaunie et vieille carte
    Se côtoyaient, sans ordre aucun…

    J’ai transporté ma découverte
    Dans mon salon, sur le tapis,
    Tout près de la fenêtre ouverte,
    Près de mes deux chats assoupis

    J’ai tiré la première carte,
    Postée en juin quarante et un…

    De mai cinquante la seconde…
    Puis encore une… Une autre encor…
    J’ai voyagé autour du monde !
    J’ai visité l’île au trésor !

    J’ai pu vivre, durant des heures,
    Des jours enfuis au diapason…

    Surprenant à travers la ligne
    Aux pourtours un peu effacés
    Les désirs d’un amour insigne
    Et des chagrins entrelacés…

    Des lettres de causes majeures,
    Des souvenirs ! Tout à foison…

    Dans une lettre ou une carte,
    Semblant venir de l’au-delà,
    J’ai rencontré grand-tante Marthe,
    Au fin fond du Venezuela

    Étonné par tant de trésors,
    Le temps avait fait une pause.

    Mais l’horloge, en sonnant minuit,
    A relancé sa course folle
    Il se rit bien des jours enfuis…
    Du souvenir qui batifole,
    Je n’avais droit qu’à l’usufruit.


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  • Malgré le temps ..

     

    Malgré le temps.

    Avec le temps, s’estompe ce temps,
    De tant de tant,
    De temps en temps…
    De tant de tout, de tant de riens,
    De tant d’amour, de tant de larmes,
    De tant d’espoir…
    De désespoir
    Et d’illusions…

    Avec le temps, s’estompe ce temps.
    Ce temps où je t’aimais autant !
    Où je t’aimais au trot !

    Ce temps du trop…
    Du trop donné,
    Du trop parlé,
    Du trop pleuré,
    Du trop souffert…

    Du mal reçu…
    Du mal de toi…

    Avec le temps, s’estompe ce temps,
    Qui se refuse à disparaître
    Et resurgit, de temps en temps...
     

    Malgré le temps…

    Je te cherche toujours,
    Là, tout au creux du lit,
    Et soudain le désir
    De tes mains, de ta bouche
    Me chavire et m’enflamme.

    Envie de nos tempêtes
    De ces vents et marées
    Qui nous laissent épuisés
    Rassasiés et heureux,

    Et quand du bout des doigts
    Tu caressais ma gorge,
    Je sens encore ce feu
    Brûlant, là, en mon sein.

    Mes pensées te rejoignent,
    A l’autre bout du monde.
    Quand me reviendras-tu ?
    Un jour, un mois, un an ?

    Peu importe le temps,
    Je n’ai rien oublié :
    Le premier rendez-vous,
    L’ivresse de nos nuits.

    Tu m’as laissé au coeur
    Un espoir insensé
    La folie de t’attendre,
    Y croire et puis rêver
    Encore, passionnément.

     

     

     

    Malgré le temps ..

     

     

     

    La musique s'est tue, tourne encore le manège,
    Les amants malheureux défilent en cortège
    Hurlant, désespérés pour un nouveau soleil,
    Redoutant à nouveau la douleur du réveil.

    On en voit qui essaient de gravir la montagne,
    De construire hardiment des châteaux en Espagne,
    D'autres, plus résignés qui se saoulent de pleurs
    Perdus, désemparés face à tant de douleur.

    Certains qui, par pudeur, taisent leurs infortunes
    Gardant tous leurs secrets pour un rayon de lune,
    Et puis des fiers à bras qui semblent se moquer
    Attendant d'être seuls pour se mettre à pleurer.

    Quelques-uns, plein d'espoir s'écartent de la route
    Vont cueillir une fleur qu'ils offriront sans doute,
    Tous ont été frappés et plusieurs en mourront,
    La vie, quand elle veut, ne fait pas de façons.

    Je regarde ceux-là dont le monde s'écroule,
    Désespérément seuls au milieu de la foule
    Et pourtant je me dis devant ce défilé

    Est-il plus grand bonheur sur terre que d’aimer.

     

    Malgré le temps ..


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