-
Mon ami Patrick ...
"Henri IV a déclaré que Paris valait bien une messe.
J’estime pour ma part que Dudu valait bien une chanson.
Je l’ai écrite.
La voici pour vous."Les chansons à Dudu
Paroles et musique: Patrick DewezElles te passent par la tête et n’en ressortent plus
elles t’invitent à la fête que tu n’attendais plus
elles se prennent elles se goûtent, comme un fruit défendu
quand c’est qu’on les écoute, les chansons à Dudu
Elles sentent bon la terre, l’amour et l’amitié
elles sentent un peu la bière et la pluie sur l’été
ami ne cherche plus, faut pas qu’tu sois mouru
si tu n’as pas connu les chansons à DuduTu t’y réchaufferas, les soirs de vague à l’âme
tu y crois’ras tes joies, tes révoltes et tes larmes
tu t’y reconnaitras, comme elles t’ont reconnu
parc'qu' qu’elles ne trichent, pas les chansons à Dudu
Elles voyagent sans un sou, qu’il neige ou bien qu’il vente
elles s’en vont n’importe où, partout où on les chante
elles peuvent pas s’empêcher de flâner en chemin
pour mieux se partager les chansons à l’IndienElles te feront veiller jusqu’au lever du jour
elles te feront chialer et marrer tour à tour
tu t’sentiras moins seul, elles ne te lach’ront plus
avec tous leurs coups d’gueule, les chansons à Dudu
Les chansons à Dudu, c’est de la dynamite
et des coups d’pied au cul à ceux qui les méritent
elles ont bien du talent et toujours du panache
avec les charlatans, les chansons à l’ApacheSi tu veux les chanter, décroche ta guitare
tu pourras les jouer, matin midi et soir
tu t’y us’ras les doigts, elles te bouff’ront tout cru
comme d’autres avant toi , les chansons à Dudu
Mais si tu sais y faire, si tu la joues modeste
elles seront sans manières et elles feront le reste
va pas jou'er les malins, les musiques à l’Indien
ça fait pipi trop loin pour les gratteurs moyensLes chansons ne meurent pas, elles dorment dans des tiroirs
Et n'en ressortent pas, certains cas mis à part
j’te parie qu’tôt ou tard ,elles n’en finiront plus
d’habiter ta mémoire, les chansons à Dudu
Tu verras ce jour-là, tous les laissés pour compte
marcheront sur tes pas pour entrer dans la ronde
tu verras ce jour-là, affamés et goulus
on se rechantera les chansons à Dudu
1 commentaire -
Tu viens de tuer Cupidon…
Il est tombé, repliant ses ailes
Et son arc a roulé, comme ses flèches,
Dans le torrent des larmes,
Des amantes oubliées…Il est mort l’angelot au sourire charmeur.
Ses flèches de vermeil n’atteindront plus jamais mon cœur…Et si un jour, pour d’autres yeux,
Je devais redire « Je t’aime ! »
Que l’âme du divin défunt,
De ce parjure, ne prenne pas ombrage…Ces mots ne seront rien de plus, qu’un bouquet de pensées,
Qu’en hommage, je poserai sur sa tombe.
votre commentaire -
Liberté
Sur mes cahiers d’écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J’écris ton nomSur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J’écris ton nomSur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J’écris ton nomSur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l’écho de mon enfance
J’écris ton nomSur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J’écris ton nomSur tous mes chiffons d’azur
Sur l’étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J’écris ton nomSur les champs sur l’horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J’écris ton nomSur chaque bouffée d’aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J’écris ton nomSur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l’orage
Sur la pluie épaisse et fade
J’écris ton nomSur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J’écris ton nomSur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J’écris ton nomSur la lampe qui s’allume
Sur la lampe qui s’éteint
Sur mes maisons réunies
J’écris ton nomSur le fruit coupé en deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J’écris ton nomSur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J’écris ton nomSur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J’écris ton nomSur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J’écris ton nomSur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J’écris ton nomSur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J’écris ton nomSur l’absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J’écris ton nomSur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l’espoir sans souvenir
J’écris ton nomEt par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommerLiberté.
1 commentaire
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires