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Malgré le temps.
Avec le temps, s’estompe ce temps,
De tant de tant,
De temps en temps…
De tant de tout, de tant de riens,
De tant d’amour, de tant de larmes,
De tant d’espoir…
De désespoir
Et d’illusions…Avec le temps, s’estompe ce temps.
Ce temps où je t’aimais autant !
Où je t’aimais au trot !Ce temps du trop…
Du trop donné,
Du trop parlé,
Du trop pleuré,
Du trop souffert…Du mal reçu…
Du mal de toi…Avec le temps, s’estompe ce temps,
Qui se refuse à disparaître
Et resurgit, de temps en temps...
Malgré le temps…
Je te cherche toujours,
Là, tout au creux du lit,
Et soudain le désir
De tes mains, de ta bouche
Me chavire et m’enflamme.Envie de nos tempêtes
De ces vents et marées
Qui nous laissent épuisés
Rassasiés et heureux,Et quand du bout des doigts
Tu caressais ma gorge,
Je sens encore ce feu
Brûlant, là, en mon sein.Mes pensées te rejoignent,
A l’autre bout du monde.
Quand me reviendras-tu ?
Un jour, un mois, un an ?Peu importe le temps,
Je n’ai rien oublié :
Le premier rendez-vous,
L’ivresse de nos nuits.Tu m’as laissé au coeur
Un espoir insensé
La folie de t’attendre,
Y croire et puis rêver
Encore, passionnément.La musique s'est tue, tourne encore le manège,
Les amants malheureux défilent en cortège
Hurlant, désespérés pour un nouveau soleil,
Redoutant à nouveau la douleur du réveil.On en voit qui essaient de gravir la montagne,
De construire hardiment des châteaux en Espagne,
D'autres, plus résignés qui se saoulent de pleurs
Perdus, désemparés face à tant de douleur.Certains qui, par pudeur, taisent leurs infortunes
Gardant tous leurs secrets pour un rayon de lune,
Et puis des fiers à bras qui semblent se moquer
Attendant d'être seuls pour se mettre à pleurer.Quelques-uns, plein d'espoir s'écartent de la route
Vont cueillir une fleur qu'ils offriront sans doute,
Tous ont été frappés et plusieurs en mourront,
La vie, quand elle veut, ne fait pas de façons.Je regarde ceux-là dont le monde s'écroule,
Désespérément seuls au milieu de la foule
Et pourtant je me dis devant ce défiléEst-il plus grand bonheur sur terre que d’aimer.
3 commentaires -
Que de tristesse au fond des yeux !
Et tant de pleurs !.. Mais tant de haine !
Le soleil est si radieux !
Mais nulle joie… Et tant de peine !
Terreur et faim pour souveraine,
Voilà le lot de chaque jour…
Faut-il mourir, tous, par centaines,
Pour que la paix soit de retour ?N’invoquez plus ainsi vos dieux !
Ils se rient bien de vos rengaines !
Ce massacre est trop odieux !
Bien trop de sang rougit la pleine !
Ne récitez plus de neuvaines !
Rassemblez les gens alentour !
Du village et des grands domaines…
Pour que la paix soit de retour.Et que vos chants mélodieux
Retrouvent des vigueurs soudaines,
Pour vous guider, victorieux,
Reprenez donc en main les rênes !
Oubliez ces heures malsaines !
Il est temps de battre tambour !
Négligez vos rancœurs anciennes,
Pour que la paix soit de retour !Envoi :
Peuples ! Brisez enfin vos chaînes !
On peut aussi croire à l’Amour !
Reniez donc toutes vos haines…
Pour que la paix soit de retour.
2 commentaires
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