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    Dans ma maison de solitude ...

     

     

     

     

     

    Je suis assise au fond, tréfonds
    De ma maison de solitude
    Avec au cœur la certitude
    Du désespoir le plus profond.

    Dans ma maison de solitude

    Sans fenêtres… Je me morfonds
    Les jours et les nuits je confonds,
    Je croule sous la lassitude.

    Mais en grimant ce grand miroir,
    Pour inventer une fenêtre !
    Puis t’appelant de tout mon être,
    Ne pourrais-je t’apercevoir ?

    Alors malgré le faible espoir
    De seulement te reconnaitre
    Je sens un grand bonheur renaître
    Du seul désir de te t’entrevoir.

    J’ouvre alors tout grand le miroir
    Et par cette haute fenêtre
    Entre un soleil qui vient de naître
    D’un ultime et puissant vouloir.

    Je ne reste plus au fin fond
    De ma maison de solitude.
    Maintenant j’ai la certitude
    De t’entrevoir près de la font.


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